Chanvre en Guadeloupe : Dépollution Naturelle des Sols

 

Pour résoudre les problèmes environnementaux, il ne faut pas beaucoup réfléchir quand on sait que la solution elle-même se trouve dans l’environnement. La nature a été créée avec un mécanisme très précis de telle sorte que cette dernière peut s’auto guérir.

Depuis les années 1972 aux Antilles, l’utilisation du chlordécone pour la préservation des cultures de banane est un vrai problème pour la population, qui ressent toujours les méfaits qu’engendre ce pesticide. Ceci est devenu un grand problème auquel les Antillais font face au quotidien. Pour en savoir davantage, il serait très intéressant de lire cet article pour comprendre en profondeur de quoi il s’agit et de ce qu’il en est pour un éventuel dénouement de la situation. 

Chlordécone : L’environnement en danger aux Antilles depuis 1972

Le chlordécone est un pesticide très nocif pour le sol, mais néanmoins avantageux pour les plantations de bananier que possèdent les Antilles. À titre informatif, il est à souligner que les marchés français disposent de 40 % de la production de banane en provenance des Antilles. Cette culture est un pilier dans le développement économique de la France, et entre autres celle des Antilles. En effet, l’utilisation du chlordécone sur une intervalle de 21 années à savoir entre 1972 et 1993 à pollué les sols, les rivières et les mers aux Antilles.

Un problème désormais récurrent pour les insulaires. Car, beaucoup on commencer à s’apercevoir des conséquences que cela cause sur leurs santé. Pour résumé, les hommes et les femmes sont très exposés aux effets toxiques de la substance. Cette dernière favorise la croissance de cellule cancéreuse (cancer de prostate, cancer de sein…) dans l’organisme et constitue un obstacle pour la fertilité des deux sexes. De même, le chlordécone agit en tant que perturbateur endocrinien. Un enfant exposé à ses effets avant et après sa naissance à de fortes chances de se retrouver avec des problèmes graves en ce qui concerne son développement moteur et cognitif.

Le chanvre comme porte de sortie :

Quand on parle du chanvre tout de suite on pense à cette substance interdite à la consommation. Donc on peut penser qu’elle n’a aucune vertu que l’on pourrait exploiter. Eh bien, détrompez vous ! Parce que c’est l’alternative que pourrait préconiser les antillais face au cadeau empoisonné que leur a laissé le chlordécone.

Le chanvre au-delà de ce qu’on pourrait penser, constitue un gros avantage pour venir à bout du problème progressivement. Il est question d’utiliser le chanvre comme un purificateur pour le sol. Dans un langage professionnel on appelle cela de la phytoremédiation, c’est le fait d’utiliser les plantes pour soigner le sol des intoxications que celui-ci a ingérées. La plante est à même d’absorber le polluant qui pour elle ne constitue aucun danger. De cette façon, petit à petit l’airles mersles rivières et les terres pourraient être purifiées.

D’un autre côté, la culture du chanvre pourrait seconder celle de la banane parce que cette dernière est un excellent matériau pour la conception d’accessoires éco responsable, et, donc très demandé par les industries qui s’illustrent dans ce domaine. Pour conclure, le chanvre représente une solution de dépollution biologique pour éliminer le chlordécone, mais aussi une solution économique si les antillais décident de l’exploiter afin de l’exporté. En définitif, on peut dire que le chanvre est une plante intemporelle et indispensable.

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